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Hier, je t’évoquais mon incompréhension face à la bonne santé de la bourse.
Car oui, tous les indicateurs sont dans le rouge, l’avenir est très incertain, mais les marchés financiers remontent même lorsqu’il y a d’importantes mauvaises nouvelles.

Alors comment l’expliquer ?
Plusieurs choses peuvent entrer en ligne de compte.

L’optimisme
La bourse a souvent un temps d’avance. Ainsi, alors que nous avions très peu de cas en France, et que nous étions loin d’imaginer une catastrophe sanitaire de cette ampleur avec ces mesures extraordinaires, les marchés financiers baissaient fortement. Le CAC40 perdait entre mi-février et mi-mars prêt de 35% de sa valeur. Aujourd’hui, même si j’ai du mal à le comprendre, les investisseurs sont optimistes.

La hausse attire la hausse.
L’optimisme fait donc remonter irrémédiablement les marchés. Et comme souvent, on dit que le monde attire le monde, cela crée l’effet FOMO que nous avons évoqué les jours précédents. Plus de demandes, moins d’offres, la hausse continue mécaniquement.

Les Etats débloquent massivement des fonds.
Afin de tout simplement éviter les faillites de toutes ses entreprises, l’Etat français par exemple, s’endette fortement pour injecter le maximum d’argent et éviter les fermetures massives et les plans de licenciements économiques qu’une telle crise sanitaire entraîne. Il y a quelques mois le déficit se rapprocher enfin des 3%. Aujourd’hui, il a été annoncé à près 9%. C’est colossale. 

Trop gros pour tomber
Quand une entreprise, une très grosse entreprise voir parfois un Etat vont mal, les marchés financiers parient contre eux, ainsi la crise pour cette entité est irrémédiable. Quand c’est le monde qui est touché par cette catastrophe, c’est tout le capitalisme qui est touché. C’est pour cela que les banques centrales sont là pour sauver la mise avec toute une série de mesures (taux d’intérêt, déficit, planche à billets, …).

Toutefois, je reste dubitatif sur le moyen terme. 

À demain !

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Guillaume